Benoit Piedboeuf

Voeux du MR Luxembourg 2025

10/01/2025

Ce vendredi 10 janvier, la tournée des Voeux du MR passait par Libramont. Presque 500 personnes pour fêter l'année nouvelle, une ambiance enthousiasmante, des discours porteurs de sens. Une réussite !

Il y a quelques jours, notre ami créateur, Luc Petit, produisait à Arlon, un nouveau spectacle dont il a le secret : « Le petit Prince de Noël ».

Comme toujours, ce fut un spectacle magique, et magnifique à la fois. Un moment qui permet de se plonger et de lire dans les yeux des enfants et petits-enfants, toute la compréhension du cœur, toute l’intelligence affective, émotionnelle, des enfants. Toute l’harmonie qui existe chez eux entre le cœur et l’esprit.

Comme l’explique le renard au Petit Prince, « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».

La lucidité du coeur n’est pas contraire à la raison, elle peut se nourrir de l’intelligence et de la logique. Simplement, elle élargit le spectre de la compréhension, en la rattachant aux réalités de la vie, à la sensibilité du vivant, à l’émotion qui se tapit dans tous les pores de la peau, et qui conduisit à cette phrase de Maurane à Rossignol, citant Toots Thielemans « il faut faire confiance à la chair de poule ».

Parce que nous ne sommes ni des machines, ni des robots, froids et insensibles.

Ainsi que le remarquait Dostoïevski, « Les grandes idées sont plus souvent le fruit d’un grand cœur, que d’une grande intelligence ».

En disant cela, je n’entre pas dans les débats sémantiques stériles, alimentés par la gauche, en réaction aux déclarations de notre président. Débats qui les occupent, sans faire avancer les choses sur le fond et sur la résolution des besoins de notre société.

Si je vous dis cela, c’est pour expliquer que nos succès impressionnants de l’année 2024, n’ont pas de sens et de pertinence pour eux-mêmes, mais bien pour ce qu’ils représentent, pour les gens avec lesquels nous vivons, pour les endroits où nous vivons, où nous élevons nos enfants, où nous développons nos projets de vie.

Et parce que ces succès, nous conduisent à mener des actions pour en améliorer l’existence, les réalités de vie.  Gagner n’est pas une fin, mais une étape, un moyen pour mettre en œuvre les éléments qui ont conduit à la victoire.

Nous n’avons pas gagné sur des mirages, du populisme, des promesses irréalisables. Nous avons gagné, sur un projet qui part des réalités et trace le chemin.

Nous avons gagné en nombre, en notoriété, en force d’influence, parce que le message porté correspondait, et doit, sans cesse, correspondre, aux aspirations, aux besoins de notre population.

Et dans le cadre tracé, et le suivi qu’il faut y inscrire, il nous faut, évidemment, mettre du cœur à l’ouvrage !

Quand j’ai repris la présidence provinciale en 2013, nous avions 9 bourgmestres et une sénatrice dans notre Province.

Willy nous a rejoint  lors des vœux 2014, pour accompagner notre chemin et former un duo avec moi.

Aujourd’hui, 20 bourgmestres sur 43, 30 participations majoritaires sur 43, 3 députés wallons, dont le président du Parlement wallon, cher Willy, à quelques voix près, sans la NVA venue perturber notre score, nous aurions eu 2 députés fédéraux, au lieu d’un, votre serviteur, chef de groupe au parlement fédéral. Nous avons aussi, à présent, un conseiller provincial de plus et surtout un député provincial, incarnation de notre entrée dans la majorité.

Un vieux combat que nous avons gagné Georges-Louis et moi.

Une croissance en 2024, de 15% de nos membres, une croissance de 11 % de nos apparentements, bref, des résultats exceptionnels.

Produits par votre travail, par notre travail, et depuis 2019, par l’influx majeur de notre président. Influx au niveau de la clarté du message, de l’affirmation des besoins, et de la constatation des errances. Un langage clair, plus clairement à droite, qui dénonce les abus, les inerties, les léthargies. Qui annonce le changement de paradigme, et renonce à l’attentisme et à l’immobilisme des habitudes.

Remettre le travail et l’activité au centre de notre société, récompenser l’effort, encourager l’entreprise et concentrer les moyens sur l’activité, plutôt que sur l’entretien de la passivité.

C’est par la rigueur de gestion et d’affectation des moyens, que l’on pourra retrouver les marges des possibles, les moyens de la solidarité.

Notre ligne sociétale est solidaire de ceux qui sont dans le besoin, dans la difficulté, dans l’accident. Bien sûr. Cela fait partie de nos devoirs.

C'est donc, vous l'aurez compris, une année, une législature, de responsabilités qui s'annoncent. Nous avons gagné par les idées, nous devons confirmer par les actes, à tous les niveaux où nous sommes aux responsabilités.

Notre équipe wallonne a déjà bien commencé, Adrien vous l'expliquera, l'équipe fédérale devrait faire de même très vite, Georges-Louis vous fera le dernier topo, et vous insufflera la force de son enthousiasme inaltérable.

Belle année de courage et de travail à toutes et tous !

                                                                                              BP 10.01.2025