Exposition Ingeborg
13/10/2024
Présentation de la nouvelle exposition du travail de mon amie Ingeborg
En commençant à écrire cette après-midi, je me demandais ce que je pourrais dire d’Inge et de son travail, que je n’avais déjà dit…et pourtant, pourtant, je ne peux que constater et découvrir avec vous, son inlassable créativité, son perpétuel renouvellement. Ainsi en est-il des animaux dont elle se joue mais pour les magnifier. Le chat hypnotisé ou hypnotiseur, observateur serein en tout cas, de cette maison où rien ne se passe jamais comme ailleurs. Ainsi en est-il de son poisson qu’elle orne de fioritures dorées et dont une respiration illumine l’océan de perles d’air. Ainsi en est-il de son papillon ,nymphe entre chenille et papillon dont la beauté transcende, et qui pourrait exister dans un Eden qui existe dans son esprit.
Ailleurs comme elle aime à le dire, comme elle ne voyage plus, elle voyage dans sa tête et fait revivre des souvenirs en couleur, en en magnifiant les aspects, ou en en inventant des compléments : ainsi en est-il de son jardin luxuriant, offert, en pensée et sur la toile ,à une amie espagnole qui n’en disposait pas.
Elle se ressource à la source de la transparence et de la nudité sans apprêts, simple, naturelle, presque naïve, pour se livrer à l’amour : sa grande passion, celle dont elle reste inlassable, presque insatiable aussi . C’est sans doute ce qui lui fait créer ce renouvellement permanent de la rencontre amoureuse, sous tous les continents, dans toutes les époques, là où les amants sont reine et roi, prince et princesse, sublimés de luxe et de bijoux ou simplement de fleurs et de racines.
Puis il y a ce clown, entre rire et larme, entre féminin et masculin, androgyne, que lui dicte son subconscient.
Dans son tableau intitulé lueur , elle renoue avec son talent originel d’enluminures, non pas de mots ou de textes, mais de pensées et de rêves.
Enfin, résumant un trait de sa personnalité, la femme qui offre sa nudité à un arbre sage et complaisant, témoigne de son attachement à la nature, à la communion naturelle, à la fusion des sens, à cette sorte de synesthésie particulière qui l’habite.
Cette fin d’année donnera aux deux chiffres de son âge, la certitude que le second dépassera le premier, pour le remplacer ensuite et répartir à zéro. Elle espère que ce flux incessant ne la fera pas succomber et nous invite dans cet espoir, à revenir encore l’an prochain et le suivant. Beau Travail Inge, plein d’amour, de souvenirs, sans amertume, sans nostalgie, sans mélancolie, avec l’espièglerie qui la relie à sa jeunesse.
BP 13.10.2024