Pas de gesticulation politique, il faut un travail de fond 04/10/2016

Mise à jour avec intervention de Benoit   ING: La majorité refuse l'audition de la direction d'ING en Commission des Finances (2)  ID: 83104765 BRUXELLES 04/10/2016 16:08 (BELGA)  La majorité a refusé mardi l'audition de la direction d'ING devant la Commission des Finances de la Chambre. Le PS et Ecolo ont vivement condamné cette décision alors que ce dossier recouvre, selon eux, d'importants aspects financiers.  La Commission s'est réunie à huis-clos pour résoudre cette question. La N-VA et l'Open Vld se sont particulièrement opposés à cette audition, estimant que la compétence revenait aux Commissions de l'Economie et des Affaires sociales puisqu'un vaste plan social doit être négocié.       Le député Ahmed Laaouej (PS) a clamé son indignation. Plusieurs éléments, dont une partie sont invoqués par la direction du groupe bancaire, sont de nature financière: régulation du secteur, faiblesse des taux d'intérêt, taxes bancaires, dividendes versés aux actionnaires, rémunération des dirigeants, etc.       "Il y a une volonté de protéger le management d'ING contre toute question financière dérangeante que je dénonce", a déclaré M. Laaouej.        "La majorité ne souhaite pas entendre le patron d'ING. Sans doute la situation n'est-elle pas assez grave? #shame", a lancé son collègue Georges Gilkinet (Ecolo) sur le réseau twitter avant de rappeler les conséquences sur la population d'une numérisation accrue des services bancaires.       Le MR a tenu à replacer la décision de la majorité dans son contexte. L'urgence est au personnel et au plan social, et dans ce cadre les Commissions Economie et Affaires sociales ont la priorité. Les libéraux veulent envisager les aspects financiers suscités par le dossier ING dans un contexte plus large et à plus long terme. Des auditions sont d'ailleurs prévues en Commission des Finances sur le problème des taux d'intérêt.       "Il n'y a pas de volonté de ne pas analyser en Commission des Finances le dossier ING mais il faut fixer des priorités. L'urgence se trouve en Affaires sociales et en Economie. On ne peut pas aborder de tels problèmes sur une réaction épidermique. Cela mérite un travail de fond et non de la gesticulation politique", a souligné le député Benoît Piedboeuf (MR)